Traduits de l’italien avec Paolo Bellomo avec le concours d’Agathe Lauriot devoile Prevost.
Le roman « Ceci n’est gui?re une chanson d’amour » faisait partie des candidats au Prix Caille 2021 et j’ai deja parle ici de l’approche traductologique de l’equipe formee via Paolo Bellomo et Agathe Lauriot evoque Prevost.
Ca semble marcher pour des deux – Mes Editions de l’Aube ont eu recours a la meme equipe pour bouger aussi « De rage ainsi que vent » (« Di rabbia e di vento« ).
Et cela ne m’etonnerais jamais que les autres romans (une serie de six [8 ] au total maintenant) autour des personnages principaux que sont Carlo Monterossi (animateur TV d’une chaine TV berlusconienne autrement dit : TV poubelle ou « usine a merde« ), concepteur d’une emission de tele-realite –
C’est la tele, Carlo, votre n’est pas la sacree vie, c’est un style avec des lumieres a fond, du plastique bleu ciel et des pantins qui s’agitent Afin de d’autres pantins assis sur leur canape a la maison… Mais je vais te dire une chose sur la vraie vie aussi…
Milan/Milano, Katrina sa femme de menage et excellente cuisiniere (on profite de digressions sur la cuisine), Tarcisio Ghezzi, un sous-brigadier et le mysterieux Oscar Falcone…et une police qui patauge avec d’autres membres hauts en couleur, dont l’auteur parait souvent se moquer, vont se retrouver i propos des etageres des librairies en France et Navarre.
C’est souvent savoureux, l’intrigue policiere – au sein des deux romans – importe moins que les dialogues, les jeux de mots, la critique en societe, le cheminement et/ou des etats d’ame des protagonistes.
C’est beau, la justice et J’ai loi, et il y croit aussi. Mais il veut le regarder en face, votre gamin de pute, peut-etre qu’il lui tirerait dessus, s’il pouvait, aussi si toute la rhetorique du justice ne lui appartient jamais, ainsi, que faire justice soi-meme reste une connerie, que Notre vengeance c’est du poison – nous sommes des personnes civilises et progressistes, democrates europeens, jamais des animaux du Texas, et c?tera et c?tera. Il sait, il sait tout ca, mais la, savoir ne lui sert a rien.(p 245).
4e de couv’
Carlo Monterossi, detective a ses heures perdues, est ravage par la culpabilite : apres avoir commande votre verre avec Anna, une escort girl avec laquelle il a partage un moment de surprenante sincerite, c’est parti de chez elle sans fermer derriere lui, laissant le champ libre a 1 meurtrier tortionnaire. Mes pistes suivies par la police semblent annoncer une intrigue d’une complexite effarante, mais Alessandro Robecchi la detricote avec habilite et malice, pour le plus grand bonheur de son lecteur. Son regard aiguise sur la societe milanaise et ses innombrables milieux nous offre une histoire ou la pegre et les individus comme il va falloir s’averent aussi feroces nos uns que des autres…
Toute cette minestrone litteraire autour de 2 meurtres (lies ou pas ??) est agreable, plaisante et declenche desfois un petit rire a cause des trouvailles (de l’auteur/ des traducteurs). La structure des deux romans reste voisine, la « rage » reste peut-etre un peu plus melancolique que « la chanson », et peine aussi quelque peu a garder le « souffle » … et cela fait que c’est surtout l’originalite des personnages, de quelques situations qui « scotche » le public, l’intrigue n’avancant nullement tres vite.
Une chose reste sure et certaine – la ti?che de l’equipe des traducteurs est formidable, et ils ont le chic de mettre des bas de page quand il va falloir pour bien aider le public francais peu au fera d’une societe italienne.
« Ca s’appelle la restructuration en dette, vous ne lisez jamais nos journaux ? – Vous me faite bien rire. Comment s’appelle le fute ? » Bref, on ne s’en sort nullement, c’est quoi, une matinee au theatre comique ? Alors Oscar lache la bombe : « Bien evidemment, on peut discuter d’interets, raisonnables, bien sur… mais il se va que une telle personne, Afin de rendre le jeu plus interessant, vous fasse aussi un cadeau. – Une cravate ? (p.346)
[Note de bas de page: Robecchi joue avec les mots. Une cravate, en italien, peut aussi designer le pret effectue par l’usurier (le cravattaro), qui joue a etrangler l’emprunteur en serrant De surcroi®t en plus le n?ud.
Legerement d’air
Apres des semaines legerement chaotiques et chargees voila mes premiers pas en environs de mon nouveau i la maison. [J’y suis depuis quelque peu environ 7 semaines, dorenavant]
Si on voit 1 matin votre montagne en face de chez soi (Belledonne), et que aucun discours a preparer, aucune traduction via l’etabli, ca gratouille les pieds. Je prends la voiture Afin de aller direction le Plateau de Saint-Hilaire du Touvet, mais une pancarte m’informe qu’il faut des equipement speciaux pour monter jusque la – et on fait demi-tour (quittant ces paysages feeriques Afin de redescendre un peu plus bas)
Arret au Parking de Fontaine Bonnet (c’est a 7 min de voiture de chez nous) et balade direction du Col du Baure…. lelong le Manival ….
Parti assez tard et sans « equipement special » (a savoir des raquettes) un aller-retour jusqu’au refuge (avant la montee vers le col) est suffisant – a partir d’ici la montee vers le col est tres raide. S’ajoute a cela un enneigement impressionnant, donc plus valait repasser dans nos gui?re.
Cette « balade » est paisible, le chemin monte regulierement, les arbres ployes sous ma neige (le soleil n’arrive nullement a la faire fondre)…. c’est presque feerique et plus excellent en hiver qu’en ete.
Aller-retour env. 10km juste votre qu’il fallait Afin de se mettre en jambe (en attendant nos pneus d’hiver – Lundi futur – qui permettront de monter plus haut…..
Ainsi, j’ai trouve desormais moyen (ou plutot je le prends maintenant) afin d’effectuer des marches decouvertes de mon « coin », ainsi, j’espere bientot pousser jusqu’a St. Ismier (coucou S. !!).
A dix minutes a pied de i la maison je me trouve certes encore dans un endroit periurbain, mais qu’est-ce que ca change via rapport a la metropole !!
Ils font des boucles de promenade (i chaque fois avec un petit denivele de 100 – 150m) a la pelle. Ce jour-la, j’ai fait une pinalove compte bri?ve boucle qui m’a amene a la « ville » d’a-cote « Montbonnot » avec le Chateau de Miribel (ou est loge la Mairie) et le Parc.
Chateau de Miribel
J’espere que ce n’est qu’un debut d’une longue liste de decouvertes!
The power of the dog
Protege mon ame contre le glaive, mes ri?ves contre le pouvoir des chiens!
J’ai eu la possibilite d’observer le film de Jane Campion « The Power of the Dog » (uniquement via Netflix – dommage – le grand ecran aurait-ete benefique).
« Western » qui se passe dans les annees 1920. Film claustrophobe, hypnotique, envoutant et glacant en cinq chapitres, d’une grande beaute formelle – cela qui sera alors mieux – d’une tension qui monte qui monte au cadre d’un recit qui change de direction en enormement milieu pour nous offrir une surprise au sein des dernieres 15 minutes.